
jeudi 28
jeudi 28
Pour faire court :
on arrive au déco vers 10h30, ça tient déjà largement mais y a du nord en l'air, le temps de s'échauffer et que ça décolle limite vent de cul, on se prends un cachou qui monte doudou à 2000m
, on descends pousser par le nord et des thermiques qui commencent à envoyer fort, y a 1600 sur la crête du st eynard mais 2000 au bout, on hésite (Vercors+nord = retour ????) donc demi tour pour rentrer en chartreuse par la scia, au passage je vois l'enzo2 de cazaux qui se prends 1/3 dans la gueule.
à la scia on fait 2200 et on tire sur le grand som (j'arrive seulement à lacher les commandes dans cette transition pour me dégeler les doigts qui le sont depuis le déco), vu que sur le grand som, ça monte pas des briques on tire en force sur la cochette qui nous remonte bien et on bascule par bande vers la belette, faut pousser fort et ça passe juste car y a un bon 20 de nord là bas.
Voyant comme ça rame face au vent (bien qu'il soit tôt 14h30) on décide de se rentrer (vu comme les conditions sont violentes), on saute les lignes direction plein Est et on ne trouve rien en face donc on continue direction le granier par le petit col au sud de Chambéry. Là on trouve un truc bien chimique sous le vent, Congestus le sort bien plus haut que moi, je suis donc obligé de suivre la crête en direction du pilier NW du granier et au col du granier je me fait détruire par un +4 intégré (faut dire que quand mon vario me dit +2 c'est déjà que ça monte très bien et pour tout dire je ne me souviens plus avoir lu du +4 dessus
, ça monte avec des 1/4 d'ailes fermées et ça finit par une énorme frontale que je récupère en abattée dissymétrique !
Le tout m'ayant monté de 600-700m en un rien de temps !
Bref on fait 2600 sur le granier dans du doux (étonnant) et on trace sur bramefarine
Alors bramefarine (comme le reste d'ailleurs) j'ai pas compris : pas un souffle de brise (sauf 400m au dessus) et du -2 presque partout, on se jette bas sur le st genix, ça le refait un peu sur le village mais j'arrive pas à monter dessus, j'avance le long des pentes pour me rapprocher de st hil, c'est chimique carré, je me jette en plaine en me disant ça va me pousser et porter en plaine : et bein non, ça pousse pas voir ça freine et en plus ça fait du -2 de partout, bref ça passe juste l'autoroute !
4h de vol mais fallait être à 200% sous la voile constamment = usant, j'ai jamais eu du si violent à st hil.


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