bein heureusement que je décolle tard car ça sort moyen avec John (on envoie de l'inclinaison car c'est un peu stable), puis john se met aux oreilles pour poser en haut et du coin de l'oeil, il me semble qu'il monte aux oreilles en allant poser, ni 1 ni 2 je me jette derrière et ça monte fort = nickel.
Le problème c'est que le premier gros cumulus est derrière en face sud, donc si j'y vais, je suis sur d'emplafonner la TMA donc je vais en chercher un autre, hors TMA, mais il est à Colombier ! ça monte mais c'est pas simple.
J'avance doucement sur les versants Sud en m'efforçant de monter au nuage, j'y arrive au sud de la république.
Je ne veux pas traverser par dessus st sauveur en rue car je connais le piège de la brise qui vous pose en moins de 2. je réavance sur le plateau pour me mettre à cheval sur la crête et ça marche, je prends la confluence au tracol et avance en direction du Sud.
Les nuages sont plus haut vers le grand felletin mais je n'arrive pas à y monter et j'hésite à faire demi tour. je me met en bordure d'un gros noir et qui j'aperçois bien plus bas ??? Le SIX.
Je me cache en bordure de nuage, et arrive à monter au plaf, et ... je le perd de vue ... et merde

putain il est passé où ? je le retrouve plus au Sud et il se cache dans les nuages ce vaurien !! je m'approche et on part vers les éoliennes de Lalouvesc.
Bien sur, comme d'hab il trouve un thermique dans mon dos et je m'enfonce !!
Je vise un gros noir mais rien il se défait, je vise le suivant qui déclenche dans une combe qui ne peut que donner et ça marche. Plus de Six à l'horizon, le sagoin a fait demi tour !! il est bien occupé ces temps moi je trouve
j'avance jusqu'au Cheylard et le doute me prends, c'est tout bleu jusqu'à Aubenas et le retour va être compliqué en stop ou je tente le retour sur le plateau ... je commence à craber vers un nuage et je remonte au plaf à 3000m et comme dirait SIX, si à 3000 t'y vas pas ....
Je me jette donc dans les vallées en me disant tu trouveras bien un nuage plus loin, et ça marche en formant un nuage dans des coins perdus et je fais un point bas à 2000m. Ca me permet de me replacer sous une rue et d'aborder au plaf la R55D (inactive depuis 14h30, ça sert, les gars de faire un point zone aérienne avant de décoller !!)
Comme d'hab ça descend jusqu'à Vals les bains ou un gros noir m'attend, ça monte même pas fort dessous , j'arrive péniblement à faire 2000.
Ensuite ça plane sans rien trouver, je file chercher dans un cirque qu'on avait repéré la dernière fois, bingo, je m'applique et remonte à 2300 !
De bleu ça monte fort, obligé accélérateurs à fond PUIS oreilles (ça change dans cet ordre la, c'est plus marrant) et ça passe juste sous les 2300 sachant que la limite est à 2350m.
Une superbe rue m'emmène vers la vallée du Rhône, à moi la mer ... et bein non R55B de merde oblige

, je la longe et finis par poser dans un coin perdu.
Le retour :
je plie au bord de la route et de suite, un couple de parisiens me ramène au premier croisement, de là pas le temps de regarder le portable, qu'un charpentier me ramène à Barjac, le souci c'est qu'à peine déposer il se met à pleuvoir doucement.
Une voiture s'arrête et me propose de m'avancer (toujours pas regarder la carte ...), j'accepte et il m'avance de 2 km en me posant sur une route hyper roulante sous la pluie (grosse erreur de stratégie).
je m'abrite sous le proche d'un petit resto où le patron tape la discute parapente. la pluie finit par s'arrêter et je me remet au stop mais NADA donc je marche sur 4-5 km, la nuit arrive t je fais une pose dans le premier hameau vers Montclus, en envisageant un lieu pour dormir. Et là un jeune couple prend pitié et s'arrête, ils m’emmèneront jusqu'à l'entrée d'autoroute de Bollène (qui est super pour faire du stop, à l'entrée au passage)
une jeune dame m'emmène jusqu'à Valence (2ième grosse erreur) et là, c'est même pas la peine de faire du stop à l'entrée d'autoroute (pas la place de se mettre ni encore de s'arrêter).
Je capitule à 23h30 (pas de blablacar, pas de car, pas de trains)
Un petit coin dans la pénombre vers l'entrée d'autoroute me paraît pas mal pour dormir, un arrosage automatique pas loin me permet de me débarbouiller

.
Je dors d'un œil (mais en fait ça ne craint rien dans la pénombre, on est invisible quand à 00h41 un arroseur automatique sort à 20 cm de moi avec 10 bars de pression = BORDEL DE MERDE
résultat je tire tout en catastrophe et je me retrouve trempé
Je change de coin et finis la nuit comme je peux, à 4h30 du matin j'attaque les 2 km à pieds jusqu'à la gare ou je poireaute 1h pour le premier train de 6h29.
Retour à pieds et en stop chez moi.
https://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2017/vol/20248282